Nous sommes trois étudiant-e-s en licence de Sciences Humaines Anthropologie, Ethnologie à l’université de Montpellier III – Paul Valéry.
Pour le semestre 2 de l’année 2023-2024, dans le cadre de notre cours Pratique de la recherche en ethnologie, nous avons réalisé un mémoire et un blog sur le quartier de la Mosson à Montpellier.
Nous avons choisi de travailler sur l’économie du caftan.
Ce blog a été réalisé par Kali L. avec l’aide d’Yves G.
Les rédactions ont été faites par Kali L, Matéo S., et Antoine R.
Les photos ont été prises par Kali L et Matéo S.
Retrouver notre vécu sur cette enquête: Matéo : Sur ce travail de recherche la partie du terrain à la Paillade a été très intéressante étant donné que j’ai pu découvrir ce quartier de Montpellier que je ne connaissais pas entièrement. Le terrain a été très intéressant cependant, il a été difficile de se retrouver au niveau des jours et horaires pour être tous les 3 disponibles. De plus, les horaires non fixes des boutiques ont rendu le tout compliqué. J’ai notamment attrapé froid lors du dernier jour de terrain étant donné que nous avons dû attendre dehors une heure que la boutique de la Fée du Caftan ouvre. En dehors de ceci j’ai bien vécu ce terrain, en effet le quartier était agréable et les vendeuses nous ont bien reçus en prenant le temps de répondre à nos questions même si des fois nous aurions aimé que l’entretien dure plus longtemps.
Kali : Le terrain m’était inconnu et donc à engendrer un sentiment de découverte, ce qui est positif. Le fait d’être bien reçu par les vendeuses rassure car je partais avec de l’appréhension. Le regard des gens m’importe beaucoup, j’avais peur d’être confronté au rejet de la part des commerçantes, mais en réalité on fut très bien accueilli. Cependant dans les boutiques on se sent un peu à l’étroit, on a l’impression de prendre de la place, il y a un sentiment de décalage causé par un tas de biais et pourtant d’échanger sur le caftan, m’a comme rapproché des vendeuses. Le manque de temps lors des entretiens crée de la frustration car il y aurait encore pleins d’éléments à aborder sur le caftan. Nous avons fait le choix d’un appareil argentique pour la prise de vue malheureusement les photos n’ont pas eu le résultat escompté.
Antoine : Le terrain que nous avons mené m’a enthousiasmé, car nous rencontrions et écoutions des personnes qui m’étaient inconnues (et j’aime bien les rencontres ) et qui nous parlait d’un sujet sur lequel je ne connaissais rien. J’y ai aussi été assez gêné dans ma position d’étudiant qui pose les questions me demandant souvent si j’étais intrusif, je redoublait de politesse absolument pas naturel et ne posais pas certaine question par peur de froisser mon interlocuteur. Et après réflexion je pense qu’il aurait mieux valu essayé de poser ces questions tout de même, et ne pas se brider par anticipation. Ce terrain à été éprouvant surtout pour trouver des sources, au début de notre terrain nous avons passé plus de temps à aller d’une adresse à une autre, et à attendre que les boutiques ouvrent, des fois elles n’ouvraient pas du tout et nous rentrions sans avoir pu avancer. D’autres fois, nous ne restions que 20 secondes dans une boutique.